Les indicateurs suivis dans le cadre du projet nous montrent bien l’effet de la gratuité d’une partie de soins : l’utilisation de l’offre des dépistages gratuits est bien meilleure que pour l’offre à des dépistages payants, même quand le prix est réduit. L’application des protocoles de prise en charge n’est pas encore optimale : nous observons encore des patients diagnostiqués qui n’ont pas fait les bilans minimaux et qui ne sont pas sous traitement pour les maladies chroniques. Les prix des médicaments des maladies non transmissibles (MNT) dans les deux pays sont abordables (moins de 2000 FCFA/mois) mais les patients sont peu sensibilisés à l’importance de l’observance aux traitements des maladies métaboliques, malgré une très bonne observance aux anti rétroviraux (ARV).

Les cascades des soins pour l’hypertension artérielle (HTA) et le diabète montrent bien les barrières à une prise en charge correcte. Le recul du projet est encore trop court pour voir l’impact sur les décès, les perdus de vue et la qualité de vie (qui seront en tout cas mesurés à nouveau à la fin du projet), mais on peut estimer à ce stade que les taux de perdus de vue sont bien moins importants que les taux estimés au départ et que les enquêtes de qualité de vie à la baseline donnent un taux moyen de 71.5% avec des différences importantes entre sites et selon le domaine considéré. nbsp;le  Sida  2021-    
2023, à cet effet, l’ensemble des actions entreprises dans le cadre la lutte se doivent de faire intervenir la tranche d’âge 15-24 ans avec pour but de contribuer à la réduction du taux de séroprévalence et ainsi faire une avancée considérable dans l’atteinte des objectifs globaux de la lutte contre le VIH/Sida.